Les Kiwaniens travaillent avec les enfants. Telle est notre action. Voici quelques conseils à garder à l’esprit avant votre prochain projet.
Être membre de Kiwanis signifie posséder en son cœur une place toute particulière pour les jeunes. Partout dans le monde, lors des collectes de fonds ou des projets de service, les Kiwaniens travaillent côte à côte, en association, avec des personnes de tout âge. Mais ce qui importe est précisément la façon dont vous passez votre temps avec les jeunes. Bien souvent, il ne suffit pas de se montrer ; votre mission doit avoir un but tangible. Votre présence doit respirer la passion ; votre action doit être empreinte de sagesse. Vos actions de service doivent être illuminées de votre sourire.
Alors qu’avez-vous besoin de savoir sur la façon de travailler avec les jeunes de votre commune ?
PRIORITÉ À LA SÉCURITÉ
Saviez-vous que tous les adultes, qui travaillent avec des jeunes de moins de 18 ans lors d’une manifestation de Kiwanis, sont censés lire, comprendre, accepter et respecter les directives de protection de la jeunesse ?
Avec plus de 340 000 membres dans les programmes de Kiwanis pour la jeunesse et une majorité de clubs qui, d’une façon ou d’une autre, parrainent des jeunes ou coopèrent avec eux, il est important de ne pas oublier que la sécurité et le bien-être de chaque enfant sont confiés entre les mains des Kiwaniens, à ces occasions. Cela signifie donc adopter des directives de sécurité et vérifier les antécédents des personnes.
Instruisez-vous. Les règles de Kiwanis concernant le travail avec les jeunes sont disponibles à l’adresse Internet suivante : kiwanis.org/youthprotection.
N’OUBLIEZ PAS : CHACUN EST DIFFÉRENT
Rendez hommage à l’individualisme. Mettez en valeur la diversité. Reconnaissez que chacun de nous est unique et apporte quelque chose d’original au club. Certains membres se passionnent davantage pour les actions de solidarité que pour les levées de fonds. D’autres adorent travailler avec la technologie, en coulisses. D’autres encore sont parfaitement dans leur élément quand ils sont en interface avec la collectivité.
Par ailleurs, n’oubliez pas que tous les cerveaux ne se développent pas à la même vitesse. Les jeunes membres de K-Kids ont besoin d’une approche différente, pour les projets, de celle des membres du Builders Club, par exemple, parce que leur cerveau se trouve à un stade différent de développement. Il est loisible de penser que les membres du Key Club n’apprécient pas les mêmes projets que ceux de K-Kids. Nous sommes tous différents. Nous apprenons et échangeons tous de manière différente. Et c’est une excellente chose. Parce que nous travaillons ensemble, tout le monde est gagnant.
« Je crois beaucoup en cette approche qui s’intéresse au cerveau », explique Lisa Pyron, conseillère Kiwanis auprès du club K-Kids de l’école élémentaire College Park, à Indianapolis, et spécialiste du développement chez Kiwanis International. « Il existe des ouvrages prodigieux sur le fonctionnement du cerveau et sur la meilleure façon de s’adresser aux jeunes. Je m’efforce d’intégrer tous les différents styles d’apprentissage (visuel, auditif, verbal, physique) dans ce que nous faisons. Je commence nos réunions K-Kids par des exercices de prise de conscience du corps, où chacun, quel que soit son niveau de compétence, se lève, se concentre sur sa respiration et suit le mouvement. Nous faisons de l’exercice, nous nous étirons et nous adoptons une énergie positive pour ce qui va suivre. Les membres du club ne sont pas les seuls à se sentir dynamisés ; personnellement, je me sens heureuse, détendue et impliquée ».
SOYEZ PRÉSENT
Si votre club a un projet de lecture avec le club K-Kids qu’il parraine, on ne peut que s’en féliciter. Mais si vos membres s’inscrivent pour faire la lecture aux enfants seulement quelques fois au cours de l’année scolaire, on peut mieux faire.
Il est important de venir souvent et d’offrir de la constance. Ne vous contentez pas d’aller voir les K-Kids pour lire une histoire ; allez-y et effectuez une lecture interactive (pour en savoir plus sur ce sujet consultez la page Internet suivante : kiwanismagazine.org/readaloud). Les enfants seront bien plus intéressés, captivés ; ils se souviendront de vos visites et seront impatients de vous revoir. C’est ainsi que l’on noue des relations fortes, que l’on devient un mentor et que l’on intègre la dimension plaisir à l’apprentissage et à l’encadrement. Souvenez-vous en à chaque fois que vous travaillez sur un projet, quel qu’il soit, avec les jeunes que vous parrainez. Ne vous contentez pas de parrainer un club K-Kids, un Builders Club, un Key Club ou un club Circle K, puis de vous éclipser. Soyez régulièrement présent.
« Amusez-vous ! », raconte Mary Bowen, conseillère du Key Club de l’école secondaire de Fridley (Minnesota). « Les Kiwaniens peuvent accompagner les membres du Key Club et avoir une incidence décisive sur leur vie. Je suis proche de bien des élèves et ma vie n’est plus la même grâce à leur amitié durable et bienveillante. Les prodigieux programmes SLP (leadership en matière de service) sont la seule raison pour laquelle je suis devenue membre de Kiwanis.
Quelques autres façons d’être présent :
Veillez à ce que les membres de votre club Kiwanis se portent volontaires pour les projets de service et les collectes de fonds SLP de votre club. Travaillez par roulement. Aidez en collant des affiches. Participez aux réunions programmées. Donnez des conseils sur la façon de demander de l’argent ou de le gérer.
- Soyez disponible à tout moment pour prodiguer vos conseils. Communiquez vos coordonnées.
- Assistez aux élections SLP du club et proposez de prendre des photos pour que le club puisse les diffuser sur les médias sociaux.
- Mettez à jour le site Internet de votre club Kiwanis en y ajoutant des renseignements sur les programmes SLP.
Soyez présent, mais n’oubliez pas que vous aidez les élèves à être des leaders. « N’oubliez pas que ce sont les élèves qui dirigent le Key Club », ajoute Mary Bowen, « ce qui m’est le plus difficile est de me retenir de parler. Par nature, je suis quelqu’un de sociable, aussi dois-je constamment m’efforcer de tenir ma langue ».
SACHEZ LE NOM DE VOS INTERLOCUTEURS
Avoir une attitude amicale et aimable est toujours très utile, quelles que soient les circonstances. Lorsque vous arrivez à une réunion de Key Club, la présidente du club appréciera bien davantage que vous puissiez dire « Bonjour Kaitlyn. Comment allez-vous aujourd’hui ? », plutôt que « Qu’y-a-t-il à l’ordre du jour de la réunion d’aujourd’hui ? ». En tissant des relations positives, on accroît la force d’un club.
Dans son ouvrage intitulé « Comment se faire des amis », Dale Carnegie a écrit : « Pour toute personne, quelle que soit la langue, le son le plus doux et le plus important est celui de son prénom ».
SAISISSEZ LES OCCASIONS DE TRANSMETTRE VOS CONNAISSANCES
Lisez le scenario suivant : en tant que conseiller d’un Builders Club, vous assistez à une réunion et la présidente est nerveuse alors qu’elle essaie de s’exprimer devant ses camarades. Elle rit, place la main devant son visage, comme pour se cacher, et se livre à un exercice d’autodérision par ses plaisanteries. Elle dirige la réunion, mais une fois celle-ci terminée, elle continue à dire combien elle est mal à l’aise et combien son attitude est déplorable devant un public. Vous pourriez vous contenter de partir et de retourner à votre travail ou chez vous. Mais vous pourriez aussi la prendre à part et lui donner quelques réactions positives et quelques conseils qui lui permettront de s’améliorer. C’est à vous de saisir l’occasion. Comportez-vous comme l’adulte qui a connu toutes sortes de situations et s’en est bien sorti malgré tout. Comportez-vous comme le mentor que vous vous êtes engagé à être.
N’AYEZ PAS PEUR
Cela peut sembler incroyable, mais certains membres de Kiwanis se sentent mal à l’aise quand ils travaillent avec des jeunes.
- Avez-vous l’impression que les jeunes ont une drôle de façon de s’exprimer ?
- Craignez-vous de ne pas avoir les mêmes intérêts ?
- Y-a-t-il une fracture technologique qui vous amène à redouter un projet spécifique ?
- Êtes-vous timide ?
- Craignez-vous que les membres du Key Club ne vous trouvent pas à leur goût ?
Tous ces motifs d’inquiétude sont normaux ; mais, même si vous n’en avez pas conscience, vous possédez dans votre escarcelle une foison de solutions, dans lesquelles vous pouvez puiser. Vous avez des choses à raconter. Vous avez de l’expérience. Vous avez la sagesse. Vous pouvez faire passer un sentiment de soulagement et insuffler la conviction que tout se passera bien. Plus vous parlerez, plus les jeunes s’ouvriront à vous et poseront des questions. Vous serez subjugué de voir combien vous donnerez et combien vous recevrez dans une telle relation. Il n’y a aucune crainte à avoir.
Mary Bowen a quelques idées à confier à tout Kiwanien qui hésiterait à travailler avec des jeunes.
« Je les invite instamment à venir une fois, à revenir, et à revenir encore », dit-elle, « il arrivera fatalement un moment où les jeunes leur manqueront et où ils manqueront aux jeunes. Faites également en sorte qu’un Kiwanien particulièrement sociable accompagne les Kiwaniens timides lors des quelques premières visites ».
Et une toute dernière chose, dit-elle : « Soyez au courant des médias sociaux ! J’ai près de 81 ans et j’ai dû m’y mettre, car c’était pour moi la seule façon de communiquer avec les membres du Key Club et avec mes 10 petits-enfants. Je suis très fière d’avoir appris à m’en servir ».